Pesto à l'ail des ours

Pesto à l’ail des ours

Pesto à l’ail des ours

Un des nombreux délices que nous offre gracieusement mère nature en cette belle saison de printemps…

L’ail des ours ! Cet ail sauvage est un véritable régal. À la belle saison il suffit de se pencher pour en ramasser. Encore faut-il connaitre un bon filon, mais on peut dire que l’ail des ours pullule dans les sous-bois frais et ombragés durant la saison alors on ne va pas se priver.

Promenons-nous dans les bois…

Alors voilà, si tu as la chance d’avoir un jardin, une forêt ou même un parc près de chez toi, n’hésite pas à y faire un tour et y récolter quelques feuilles d’ail des ours.

L’ail des ours concentre davantage de principes actifs que l’ail (principalement grâce au fait que c’est une plante sauvage) elle est donc une véritable mine d’or de bienfaits pour notre santé, car elle est reconnue : antiviral, antifongique, puissamment antioxydant, régule la fonction digestive, antihypertenseur, très riche en vitamine C, effet détox…  (liste non exhaustive).

 

Attention toutefois à ne pas confondre les feuilles de l’ail des ours avec les feuilles de muguets, car ces dernières sont toxiques !

Un truc simple pour reconnaitre l’ail des ours : froisse une feuille dans ta main pour en extraire le parfum, si une odeur d’ail se dégage, ça ne fait aucun doute, c’est bien de l’ail des ours.

Voici ma recette de pesto d’ail des ours :

80 g de feuilles d’ail des ours,

40 g de poudre d’amandes, pignons de pin ou noix

35 g de parmesan ou parmesan végétal

1 pincée de fleur de sel

1 pincée de poivre du moulin

70 g d’huile d’olive (ou de colza)

Mixe les feuilles d’ail des ours avec la poudre d’amande, le parmesan râpé, le sel et le poivre.

Tu peux aussi les concasser directement dans un mortier.

Ajoute ensuite l’huile d’olive petit à petit pour obtenir la consistance idéale…

 

Bravo ! Tu as maintenant réalisé un délicieux pesto à l’ail des ours, il ne te reste plus qu’à le déguster ou alors tu peux aussi le ranger dans un bocal adéquat.

Astuce: pour pouvoir le conserver plus longtemps recouvre le dessus du bocal d’un filet d’huile d’olive pour que le pesto ne s’oxyde pas .

 

Un régal à partager avec ceux que tu aimes, alors bon appétit et je te souhaite de le déguster en bonne compagnie !

Ce pesto est excellent en apéritif avec quelques crudités à tremper ou sur de bons crackers maison.

Soit créatif, tu peux aussi le marier à tes salades et recettes printanières…

N’hésite pas à partager cette recette si elle t’a plu.

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Bon appétit à toi et à bientôt sur le blog.

 

Yanis

 

7 commentaires

  1. Bonjour Yanis,
    Je prépare régulièrement le pesto, et j’utilise aussi bien le basilic, que la roquette, les aubergines (cuites) ou les tomates séchées (réhydratées avec de l’eau bouillante)… j’ai par ailleurs déjà cuisiné un pesto d’ail des ours, très goûteux aussi…
    D’ordinaire je le conserve au maximum 48h et au frigo…
    Toutefois, et notamment avec l’ail des ours qui est récolté en forêt et qui n’est pas toujours très facile à nettoyer, n’y a t’il pas de risque de botulisme?
    J’ai la même question concernant les conserves lacto-fermentées… les produits utilisés peuvent parfois contenir un peu de terre même après le nettoyage…
    J’essaierai de vous envoyer un e-mail pour échanger sur ce sujet.
    J’ai par ailleurs l’intention de m’abonner a votre chaîne YouTube!
    À très bientôt j’espère,
    Cordialement,
    Laurent

    • Bonjour Laurent,

      L’ail des ours est une merveille de la saison. Pour ce qui est du risque de botulisme, il n’est effectivement pas nul. Je dois d’ailleurs mettre à jour l’article, car depuis quelque temps je préconise de d’abord faire fermenter les herbes ou les légumes à confire. Cela a pour effet de réduire à néant tout risque de botulisme. Le PH descend à moins de 4,7 ce qui annihile C. botulinun la toxine responsable du botulisme.L’idée pour ce qui est du nettoyage des aliments à lactofermenté est évidemment de retirer la terre, mais pas non plus de nettoyer à outrance (si l’environnement dans lequel l’aliment a été cueilli est « sain »), car ça altèrerai alors les probiotiques naturellement présents sur l’aliment. N’hésitez pas à m’écrire un mail au besoin.

      Merci de votre commentaire et belle journée à vous.

      Yanis

  2. Super Christelle, merci du partage. C’était très chouette de vous avoir rencontré dans cette belle forêt ce jour-là. Ce doit être délicieux avec des pignons de cèdre 🙂 En ce moment, je fais un essai d’ail des ours lactofermenté. L’idée est d’en faire un pesto après pour pouvoir comparer les deux versions. Belle journée à vous.

  3. marianne aguilera dit :

    Bonjour,
    Cela fait 3 printemps que je fais du pesto d’ail des ours et/ou des boutons floraux au vinaigre de cidre, en variant les recettes selon les envies. (Cette année je teste pesto aux cacahuètes torréfiées) Un régal à chaque fois, l’ail des ours est une plante magique ^^
    Mais je me questionne toujours sur la conservation. Le pesto peut se conserver combien, de temps ? Peut on le congeler ? Comment savoir s’il n’est plus consommable ?
    Merci d’avance pour votre aide !

    • Bonjour,

      Oui je suis bien d’accord l’ail des ours est une plante magique ! J’espère que ta recette de cette année sera une réussite :).

      Un pesto maison se conserve généralement une bonne semaine au réfrigérateur. Le pesto est tout à fait congelable. Pour ce qui est d’un indice déterminant s’il est encore consommable il faut se fier à la couleur, généralement lorsque le pesto n’est plus bien vert, il est temps de lui dire au revoir.

      Pour une durée de conservation plus importante on peut également lactofermenté l’ail des ours avant d’en faire un pesto.

      Voilà, bon week-end à vous.

  4. Cricri49 dit :

    Je connais bien le pesto à l’ail des ours et jusqu’à cette année je jetais les queues des feuilles. Cette année, j’ai testé le sel à l’ail des ours. J’ai mixé les queues avec du gros sel gris puis j’ai fait sécher le tout au four légèrement entrouvert (une cuillère en bois dans l’ouverture de la porte), 5h a 100 degrés, dans ma lèche-frite recouverte d’un papier cuisson. J’ai mixé le tout de nouveau grossièrement. Je suis très satisfaite du résultat. Idéal pour assaisonner et parfumer légumes et viandes. Désormais j’utiliserai toujours les queues des feuilles des ours, c’est garanti.
    Cricri49

    • Excellent ! Merci de nous partager ta technique ici. L’ail des ours, même quand il est séché est une mine d’or pour notre santé !

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